Bianca posté le 12 Janvier 2018 à 00h50 - Note :
#1689
Un manga à ne pas negliger
C'est un des (rares) mangas les plus réalistes et rationnels que j'ai pu lire ces derniers mois : dans la réaction et la psychologie des personnages, dans leurs dialogues. Je suis bluffée car en lisant le premier commentaire j’étais persuadée que j’allais trouver quelque chose d’idiot.
Je pense que quand on surnote des mièvreries invraisemblables et d'une bêtise navrante, pour finalement laisser de sales notes aux Yaoi les plus réalistes, les plus représentatifs de l'homosexualité, ou tout simplement des rapports humains, il faut se décider à admettre que l'on n'aime pas le yaoi et changer de registre !
Ou en tout cas, cesser d'importuner les fans du genre en racontant n'importe quoi sur des mangas excellents, en particulier lorsqu'on a JAMAIS d'argument développé qui tienne la route.
Moi je déteste l'omegaverse que je trouve d'une bêtise et d'une niaiserie affligeante, je ne me suis pourtant pas permis de flinguer la fiche du bouquin. Il y avait pourtant de quoi faire remarquer beaucoup de choses idiotes.
Lorsqu'on n'est pas capable de porter un jugement objectif sur une lecture et de faire l'effort de la comprendre, il vaut mieux se taire plutôt que d'induire les futurs lecteurs en erreur en inventant n'importe quoi sur l'oeuvre
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Pour en revenir à ce titre : nous avons deux gays qui savent ce qu'ils sont. C'est-à-dire qu'ici, pas de speudo hétéro qui vire soudainement sa cuti, parce que oh magie, il est tombé amoureux de la plus belle beauté du monde, qui se trouve être un homme.
Ils ont tous les deux eu des histoires précédemment - Donc pas de : 'oh j'ai 25 ans tu es mon premier je suis puceau -
L'un assume ouvertement ce qu'il est (Fujigaya),l'autre préfère rester discret sur ce point(Tsuzuki). Le premier est un cavaleur, sa réputation l'a précédé. Du coup le deuxième se méfie de ce mec et le méprise, pas seulement parce qu'il est cavaleur, mais aussi parce qu'il est extraverti, sans complexe, tout le contraire de lui.
Il le prend pour un sot superficiel et visiblement les mecs comme Fujigaya ne correspondent pas au genre de relation qu'il recherche.
Donc nous avons un gay volage et fantasque, un autre sérieux et posé(romantique surement)
Le manga démarre fort car Fujigaya se met à draguer Tsuzuki, de façon totalement lourdingue et impolie. Ça c'est un comportement que j'ai régulièrement observé (ou subi) chez beaucoup d'hommes, qu'ils soient hétéro ou homo, dans des situations très semblables à celle-ci. Dans un manga c'est très drôle, dans la réalité beaucoup moins
Donc évidement Tsuzuki lui répond que 'tout chez lui inspire la connerie'.
Je me suis tellement retrouvée dans ce genre de situation et ce genre de réplique ! On voit rarement les yaoi débuter de cette façon-là. La trame scénaristique démarre immédiatement avec un sujet très réaliste et les répliques sont souvent très justes, empreintes d'ironie ou de sarcasme presque tout le temps de la part de Tsuzuki … Notamment lorsqu'il dit à Fujigaya : 'c'est pour vérifier au cas où mais .. tu ne vas pas me dire que tu m'aimes quand même ?'
Replacé dans le contexte, avec les images, vous verrez que c'est certainement une pointe de raillerie de la part de l'auteur face a certains yaoi où les personnages se disent ce genre de chose. Ça m’a tuée !
Ce type est cynique et blasé, malheureusement pour l'autre. J'ai eu beaucoup de peine pour ce pauvre Fujigaya, bien souvent.
Tsuzuki n'est pas vraiment sadique, c'est juste qu'il déteste les mecs immatures, de plus il est très possessif et sa jalousie maladive le rend monstrueux. C'est vraiment très compliqué d'apprivoiser quelqu'un comme ça. Et Une personne comme Fujigaya n'est pas propre à le rassurer.
Rien qu'avec ça, on peut déjà dire que c'est un manga très original et bien traité. On est bien loin des romances habituelles.
Fujigaya est vraiment l'archétype de certains gay : « ah une bite ! » son premier réflexe c’est d’ouvrir la bouche, j’étais écroulée !
Pas étonnant que cela puisse décevoir quelqu’un de plus sérieux comme Tsuzuki
Je pense que l’auteure a pas mal de potes gay, son analyse est fine et bien observée
Le langage est cru tel qu’il est dans la vie réelle, sans concession, sans retenu
Seul Bémol : on quitte le manga en ayant l'impression qu'il n'est pas terminé, il faudrait un deuxième tome pour savoir ce que va devenir ce couple hétéroclite et comment va évoluer Tsuzuki
Ce manga est tout simplement GENIAL ! et comme vous l’aurez compris, il est aussi très drôle.
Les dessins ne sont pas étranges, non. Les vignettes ne sont pas inégales, NON.
Rien n’est brouillon et je pense que Yuya, ne sachant quoi dire, a trouvé ça pour étoffé son commentaire vide de sens (comme souvent)
Hinako n’est jamais brouillonne, que ce soit dans ce manga ou dans un autre, et apporte toujours de la cohérence et de la rationalité à ses histoires ( voir I hate you sensei)
Mouèèèè >_<
Ne laisser que 2 étoiles a cet ouvrage alors que l’auteur a visiblement fait l’effort de le rendre réaliste, comique et sympa a regarder, c’est tout simplement inadmissible
Lisez le, faites-vous une idée par vous-même, en ayant un minimum de réflexion et dites-nous si vous avez trouvé de l'amour ou non puisque Yuya n'en a pas trouvé.
Et quand bien même y'en aurait pas, qu'est ce que ça peut faire ? c'est ça la vie aussi … c'est pas le manga qu'il faut incriminer parce qu'il raconte quelque chose d'inhabituel dans le yaoi, mais bien présent dans la vie. Et c'est toujours mieux que d'accoucher par l'anus
Moi aussi je préfère les belles histoires d'amour, mais ça ne m'empêche pas de reconnaitre un excellent manga même si il correspond pas à mes préférences, c'est ça l’objectivité
yuya46 posté le 04 Novembre 2017 à 20h28 - Note :
#1608
mouais !!
Je n’ai pas du tout réussi à m’attacher aux personnages. Fujigaya assume totalement son homosexualité mais il saute sur tout ce qui bouge et beugle sans arrêt, et Tsuzuki tire une tronche à faire peur, n’est pas avenant et martyrise la seule personne qui s’intéresse à lui. Le premier tombe de plus en plus amoureux et le second essaie tant bien que mal de le repousser le plus possible ! Je n’ai pas vraiment senti d’histoire d’amour, surtout des histoires de fesses et de jalousies, même si, vous allez me dire que la jalousie c’est une preuve d’amour… ben là, je n’y crois pas.
Les dessins sont étranges, très expressifs pour Fujigaya et froid pour Tsuzuki, exactement comme leurs caractères respectifs. Par contre les vignettes sont inégales, soit bien travaillées, soit brouillonnent… Dommage !
Je ressors vraiment mitigée.